Grâce à sa collecte et à son analyse approfondies des données, la société de lutte contre la fraude Evina, basée à Paris, a déterminé qu’une tentative d’abonnement mobile sur trois en Afrique du Sud est frauduleuse. Les utilisateurs sud-africains de mobiles sont très souvent abonnés à des services mobiles sans leur consentement, indique la société. […]
Grâce à sa collecte et à son analyse approfondies des données, la société de lutte contre la fraude Evina, basée à Paris, a déterminé qu’une tentative d’abonnement mobile sur trois en Afrique du Sud est frauduleuse. Les utilisateurs sud-africains de mobiles sont très souvent abonnés à des services mobiles sans leur consentement, indique la société.
Après le Kenya, l’Afrique du Sud est le pays africain le plus touché par la fraude qui vole quotidiennement des millions de comptes de téléphonie mobile aux utilisateurs de téléphones portables du monde entier.
« En tant qu’économie la plus avancée d’Afrique, il est particulièrement tragique que les utilisateurs de mobiles sud-africains soient victimes de fraudes aux abonnements qui sont bien gérées dans de nombreux autres pays », déclare David Lotfi, PDG d’Evina. Et ce, alors que nous sommes tous soumis à une pression financière importante après la pandémie de la Covid-19.
La fraude n’est pas traitée avec suffisamment de sérieux par les différents acteurs du paiement mobile, comme en témoigne le fait que 31 % des demandes d’abonnement mobile en Afrique du Sud en juillet étaient frauduleuses. Cette situation est profondément préoccupante et la solution ne consiste pas à bloquer par défaut les abonnements mobiles aux contenus premium, mais à gérer le problème avec de meilleurs outils et une meilleure expertise.
La lutte menée par Evina depuis dix ans contre les fraudeurs numériques qui rendent la vie impossible aux utilisateurs de mobiles dans le monde entier a permis de déterminer que les Sud-Africains sont principalement exposés au risque d’une activité frauduleuse très basique sur les téléphones portables : le « clickjacking ».
« Le clickjacking est un type de fraude mobile qui date de plus de cinq ans et qui pourrait être bloqué très rapidement si les acteurs du marché local prenaient cette menace au sérieux ». déclare M. Lotfi.
Dans une moindre mesure, les utilisateurs de mobiles sud-africains sont également la cible de toute une série d’applications malveillantes généralement disponibles en téléchargement sur les appstores, qui vont de la lampe de poche au fonds d’écran, en passant par le podomètre, le gestionnaire de fichiers et les applications de création de vidéos.
Evina sécurise aujourd’hui plus de douze millions de transactions quotidiennes sur 60 marchés mondiaux. Evina fournit spécifiquement aux opérateurs mobiles, aux marchands digitaux et aux agrégateurs de paiement une technologie DCB (Direct Carrier Billing) exclusive, destinée à empêcher les applications mobiles malveillantes d’effectuer des paiements.
Evina a une connaissance approfondie du secteur des paiements mobiles, qui comprend le modèle d’abonnement aux services mobiles aux contenus premium. Evina a déjà affrontés des fraudeurs mobiles dans d’autres pays et a contribué à une baisse spectaculaire de la fraude sur ces marchés, notamment grâce à sa collaboration fructueuse avec les opérateurs de télécommunications locaux. Les compagnies de téléphone sont victimes de la fraude, mais elles peuvent aussi être la clé pour la résoudre. L’Afrique du Sud doit agir maintenant, si elle veut assurer l’avenir de l’ensemble du marché des contenus et applications mobiles.
Lernmond Khodaverdy, vice-président des opérations chez Twistbox Entertainment, un expert de la publicité mobile, commente la situation en Afrique du Sud : « Les entreprises comme la nôtre qui prennent grand soin de leurs clients en utilisant des services de cybersécurité avancés sont désavantagées par rapport à celles qui ferment les yeux sur la fraude ».
« En fin de compte, c’est le client qui doit faire face à l’impact négatif. Si tout le monde dans la chaîne d’approvisionnement participait aux mêmes bonnes pratiques, il n’y aurait pas de problème. Comme ce n’est pas le cas, je ne vois qu’une seule solution pour garantir un écosystème de paiement mobile sûr qui protège les clients, et c’est que les opérateurs téléphoniques mettent en œuvre des solutions de sécurité éprouvées qui gèrent directement le problème ».
« Les fraudeurs sont partout, mais ils s’intéressent particulièrement à l’Afrique du Sud », a conclu M. Lotfi.